"Nous ne pouvons pas mettre un policier derrière chaque médecin, mais nous accompagnerons systématiquement ceux qui en feront la demande", s'est engagé Jean-François Illy, directeur de la sécurité publique des Alpes-Maritimes, à l'issue d'une réunion à la préfecture, jeudi soir, rapporte Le Figaro. Les autorités ont mis au point un dispositif de sécurité suite à l'agression d'une jeune généraliste la semaine dernière dans le quartier des Moulins, classé ZEP. Cette remplaçante, qui effectuait là sa 7e garde pour SOS médecins, a été attaquée par trois individus, en sortant du domicile d'un patient peu avant minuit. En réaction, les médecins de l'association avaient suspendu leurs interventions dans la zone.
Jeudi soir, il a été convenu qu'un médecin qui le souhaite pourra faire appel aux policiers avant une visite, afin d'être accompagné sur les lieux par une escorte. "Il ne faut pas non plus faire passer le message à nos patients que toute intervention sera désormais accompagnée par la police nationale, ce serait contre-productif. Mais, dans le cas où un sentiment d’insécurité pourrait dissuader le médecin d’aller sur place, cette possibilité nous est maintenant offerte et nous allons reprendre progressivement nos visites", annonce Joëlle Martinaux, présidente de SOS Médecins Nice. [avec lefigaro.fr]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus