"Il y a eu d'énormes progrès car, lors de notre précédente étude en 2003, seul un enfant sur quatre pouvait avoir un parent qui reste dormir à ses côtés", a expliqué à l'AFP Françoise Galland, directrice et cofondatrice de l'association Sparadrap, rappelant néanmoins que "cela ne veut pas dire qu'ils
dorment dans de bonnes conditions".
Elle a également regretté que les parents ne soient que rarement admis en salle de réveil. "Seuls 12 % des répondants à cette enquête déclarent autoriser la présence des parents auprès de leur enfant à ce moment-là", s'est-elle désolée. "Or les parents ne sont pas des visiteurs : ce sont les seuls repères des enfants à l'hôpital. Leur présence les rassure lorsqu'ils se réveillent dans un environnement qu'ils ne connaissent pas, avec potentiellement des douleurs post-opératoires", a précisé Françoise Galland. Autre mesure défendue dans le rapport : replacer l'enfant au centre des soins qui lui sont administrés en cherchant à obtenir son consentement, dialoguer avec lui sur la maladie et les soins prodigués, plutôt que ne parler qu'à ses parents. "A partir de trois ans, un enfant peut très bien comprendre si on lui explique avec des images et des mots simples", a assuré Françoise Galland. Les auteurs du rapport regrettent enfin le manque de formation du personnel qui prend en charge les enfants à l'hôpital, notamment quand ces derniers ne sont pas accueillis en pédiatrie. [Avec AFP]
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