Malade après un vaccin contre l'hépatite B, une aide-soignante réclame 1 million d'euros
Aide-soignante au CHU de Poitiers, elle réclame un million d'euros de dédommagement auprès de l'Oniam. Victime d'une myofasciite à macrophages, elle soutient que ce sont les vaccins contre l'hépatite B et le ROR qui en sont la cause. Les premiers symptômes seraient apparus après ces vaccinations. Pourtant, une première expertise n'avait pas trouvé de lien entre les vaccins et la maladie chez l’aide-soignante. Le médecin "considère que les préjudices proviennent de l’aggravation de l’état psychiatrique de ma cliente", dénonce son avocat, qui parle de conclusions "hallucinantes". La plaignante demande la réalisation d’une nouvelle expertise médicale, ce à quoi le rapporteur public semble favorable. "Mais nous souhaiterions que les experts ne soient pas les mêmes, précise l’avocat. Il existe une suspicion de parti pris de ces médecins avec des laboratoires qui ont commercialisé ces vaccins." La décision du tribunal sera rendue dans quinze jours.
En 2016, la cour administrative d'appel de Lyon avait reconnu un "lien de causalité" entre la vaccination contre l'hépatite B chez une puéricultrice et l'apparition d'une myofasciite à macrophages. Ce lien "doit être considéré comme établi", et sa maladie "doit être considérée comme imputable au service", indiquait la décision de justice. [Avec Ouest-France.fr]
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