Le projet de budget de la sécurité sociale 2019 se base sur 1 milliards d'euros de baisses de prix du médicament. Pour Philippe Tcheng, le nouveau président du syndicat patronal, "ce niveau sans précédent, contradictoire avec les objectifs d’attractivité industrielle affirmés dans le CSIS, interroge sur la cohérence de la politique du médicament".
Selon l'analyse du nouveau président du Leem, Philippe Tcheng, " Les mesures d’attractivité adoptées en juillet dernier dans le cadre du Conseil Stratégique des Industries de Santé (CSIS) ne doivent pas être contredites par des mesures de régulation dissuasives. Il en va de la crédibilité de l’action gouvernementale, il en va de l’avenir du tissu industriel et de recherche sur notre territoire, il en va surtout de l’accès des patients aux traitements innovants". Le Leem constate néanmoins qu'un certain nombre d'engagements pris par le Premier ministre lors de la 8ème réunion du Conseil stratégique des industries de Santé (CSIC) le 10 juillet dernier, figurent dans ce projet de budget, notamment la simplification des modalités de la régulation financière appliquée au secteur et l'ouverture du bénéfice des autorisations temporaires d'utilisation (ATU) aux extensions d'indication. Mais le Leem, regrette que le gouvernement ait choisi de fixer le seuil de déclenchement de la clause de sauvegarde au niveau "plancher" de 0,5 % du chiffre d’affaires global du secteur. Il rappelle également l’engagement pris lors du CSIS de garantir une croissance minimum de 3 % pour les médicaments innovants. Interrogée sur ce point, à l'issue de la présentation du PLFSS à Bercy, Agnès Buzyn a confirmé que les engagements pris seraient tenus.
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