Un homme de 65 ans a passé deux semaines en soins intensifs à l'hôpital de Genève, après avoir avalé une pastille de javel au lieu d'un comprimé de paracétamol. Sur le site du British Medical Journal Case Reports, le Dr Caroline Boonekamp de l'hôpital de Genève, rapporte le cas d'un patient Suisse de 65 ans qui a confondu une pastille de javel avec un comprimé de paracétamol. Pris de céphalée, il saisit un cachet et l'avale avec un verre d'eau.
Lésion des cordes vocales
Immédiatement, il ressent une brûlure dans la gorge et tente de recracher la pastille en toussant. A son arrivée aux urgences de l'hôpital de Genève, il a ingéré la pastille depuis une heure. Il se plaint d'odynophagie et d'une légère dysphonie. Un ORL constate un érythème laryngé . Après six heures et l'administration d'un opiacé en intraveineuse, les symptômes se sont aggravés : le patient est encore très douloureux, et présente des difficultés pour respirer et pour parler. Un nouvel examen ORL approfondi met en évidence un œdème laryngé et des lésions des cordes vocales. Cet homme a donc été opéré en urgence puis placé en service de soins intensifs. Mis sous respirateur et alimenté exclusivement par une sonde nasogastrique, il a pu finalement rentrer chez lui au bout de deux semaines. Aux États-Unis, environ 200 000 cas d'ingestion de produits corrosifs sont répertoriés chaque année selon Medscape. Mais selon les auteurs du rapport médical, l’ingestion de pastille de javel reste rare. Lire l'article du BMJ [Avec Ouest-France.fr]
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