Les dernières élections partielles des délégués à la caisse de retraite ont été marquées par une très faible participation tant pour les cotisants que pour les retraités et conjoints survivants retraités ou les bénéficiaires du régime invalidité-décès. Du fait d'un manque d'enjeu, les électeurs ont boudé les urnes.
On ne peut pas dire que les dernières élections pour le renouvellement de la moitié des délégués à la CARMF (294 postes à pourvoir pour le collège des cotisants, retraités, conjoints survivants retraités et en invalidité-décès) aient motivé les foules. Selon les résultats du dépouillement, qui s'est déroulé les 14 et 15 mai, on ne comptabilisait pour le collège des cotisants, que 434 candidats (contre 597 en 2012), soit une baisse de 27 % (2,3 candidats par poste à pourvoir). Sur 58 737 électeurs cotisants, 14 252 seulement ont voté, soit un taux de participation de 24,26 %, très inférieur à celui de 2012 (34,7 %) et 2015 (32,7 %). Depuis que la réforme est sur les rails, la nouvelle équipe gère la continuité, loin de batailles homériques passées. Même tendance, mais un peu moins accentuée, chez les retraités, à l'issue du dépouillement des 16 et 17 mai dernier. Baisse de 29 % du nombre de candidats, taux de participation de 31,12 % (68 166 électeurs, 21 212 votants. Il y avait eu 40,09 % de votant en 2015). Tous les postes offerts ont été pourvus. Parmi les conjoints-survivants retraités (10 348 électeurs), le taux de participation a été de 23,26 % contre 37,01 en 2015. 4 postes n'ont pas été pourvus faute de candidats. Le scénario est comparable dans le collège des titulaires du régime invalidité-décès. 26 postes étaient à pourvoir (509 électeurs, 18,07 % de taux de participation contre 24,16 % en 2015). 21 postes n'ont pas été pourvus faute de candidats.
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