La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a établi 25 procès- verbaux à l'encontre de pharmaciens. Ils disposaient encore dans leurs officines, de produits Lactalis proposés à la vente alors qu'ils auraient du être retirés sur ordre du gouvernement, informe Le pharmacien de France.
A l’occasion de son bilan 2017, le 15 mars dernier, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a expliqué que sur les 57 officines épinglées lors des deux vagues d’enquête menées par ses inspecteurs, la DGCCRF indique avoir établi "environ" 25 procès-verbaux (PV). Ces PV correspondent en substance aux cas les plus graves, où les pharmacies disposaient encore dans leur espace de vente d’un nombre significatif de produits censés être retirés du fait d'une pollution potentielle à la salmonelle. L’autre moitié des cas, ceux qui ne font pas l’objet d’un PV, correspond à de "simples" manquements au devoir d’affichage : " Nous avons raisonné en termes de gravité du manquement", confie la DGCCRF. On ignore pour le moment, si certains des produits impropres à la consommation et disponibles à la vente ont effectivement été vendus. S’il est avéré que des pharmaciens ont sciemment maintenu en rayons des produits devant être retirés, la qualification de " tromperie aggravée" pourra être retenue à leur encontre. L'Ordre n'allant pas manquer de se porter partie civile, ils risquent en plus, une sanction ordinale. Ordre et éditeurs de logiciels assurent travailler de concert sur le sujet pour éviter que de tels dysfonctionnements se reproduisent. [Avec lepharmeciendefrance.fr]
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