Avec l'arrivée des épidémies, les hôpitaux sont débordés et ressentent durement la diète économique et le manque de personnel. Dans un communiqué, les urgentistes de l'AMUF s'adressent au gouvernement pour qu'il desserre le carcan économique, "qui ne permet plus de travailler correctement".
Epidémies de grippe, de gastro-entérites, de bronchiolites… Comme chaque année à pareille époque, les urgentistes de l'AMUF tirent la sonnette d'alarme et "alertent les pouvoirs publics sur la situation catastrophique des hôpitaux (…) Les personnels sont épuisés et en nombre insuffisant", écrit l'association des Drs Pelloux et Prudhomme dans un communiqué. "Nous devons faire face aux urgences et dans les SAMU, à des difficultés croissantes et chroniques de manque de lits pour pouvoir hospitaliser les malades. Il ne s'agit pas seulement des personnes âgées ou polypathologiques, mais aussi de malades nécessitant une place en réanimation ou en soins intensifs", dénoncent-ils, en soulignant que cette situation avait été décrite à Agnès Buzyn, lors de leur rencontre en novembre dernier, mais que rien n'a changé depuis cette date. Selon les responsables de l'AMUF, les mesures d'économies mises en place à l'hôpital, "ne nous permettent plus de travailler correctement pour assurer une prise en charge efficace et digne de nos patients". Ils lancent un appel aux pouvoirs publics "pour qu'en urgence des lits soient réouverts et que les mesures d'économies soient abandonnées".
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