C'est une première, relevée par The Journal of Emergency Medecine : une fan des One Direction, âgée de 16 ans, s'est causée un pneumothorax, un pneumomediastinum et un pneumoretropharyngeum, à force de crier son enthousiasme lors d'un concert.
Abuser des One Direction peut nuire à la santé. C'est en tout cas ce que peut suggérer l'histoire de cette fan américaine du boys band britannique. Agée à l'époque de 16 ans, elle failli payer très cher l'amour de son groupe préféré et les cris qu'elle leur a porté durant le concert. Comme l'explique le site Live Science, le 1 octobre dernier, elle a tellement crié que ses poumons ont été endommagés, elle a souffert d'un pneumothorax. Son cas est tellement rare qu'il a même fait l'objet d'une étude de cas scientifique, publiée ce 4 octobre dans The Journal of Emergency Medecine. Le lendemain du concert, a-t-elle expliqué à ses médecins, cette jeune américaine restait essoufflée. Un essoufflement qui perdurait encore le surlendemain. Elle s'est alors décidée à se rendre aux urgences du centre hospitalier universitaire de Dallas, au Texas. Auteur de l'étude de cas, le docteur Mack Slaughter Jr. raconte que son souffle paraissait normal, même si elle respirait rapidement. Celui qui était interne au moment des faits poursuit néanmoins. En pressant leurs mains autour du cou et du thorax de la fille, les médecins notent un bruit étrange. Comme s'ils écrasaient entre leurs doigts du riz soufflé, décrit-il au site Live Science. Pour les praticiens, c'était le signe d'un pneumothorax. Après une radio des poumons, l'équipe médicale diagnostiqué un pneumothorax, puis un pneumomediastinum -de l'air dans l'espace qui sépare les deux poumons. Et enfin un pneumoretropharyngeum : de l'air à l'arrière de la gorge, cette fois. "Des pneumothorax, pneumomediastinum et pneumorethropharyngeum spontanés sont rares, diagnostiqués séparément, et en plus la combinaison des trois doit encore être décrite dans la littérature scientifique", témoigne l'étude de cas. La jeune fille a été prise en charge et son cas n'a plus inspiré d'inquiétude. De tels cas peuvent apparaître pour les pilotes de chasse, les haltérophiles ou les plongeurs. "Ce cas particulier indique qu'il faudrait ajouter à cette liste les hurlements des concerts de pop", s'amuse le rapport. [Avec huffingtonpost.fr]
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