Dans sa dernière étude, la DREES (organisme d'études statistiques gouvernemental) tout comme la CNAM établit à 58 % du chiffre d'affaire, le montant des charges supportées par les radiologues libéraux. Ces derniers contestent et affirment que la ponction est de l'ordre de 70 %.
Dans cette étude, la DREES estime que les radiologues ont bénéficié en 2015, d'un revenu de 201 000 euros (197 200 euros en secteur 1 et 221 400 en honoraires libres), en croissance de 5 % par rapport à 2014 (+ 5,3 % en secteur 1 et + 2,9 % en secteur 2). Au-delà du poids des charges, un deuxième "erreur" est pointée par la Fédération nationale des médecins radiologues (FNMR) : l'étude de la DREES (Direction de la recherche, de l'évaluation et des études statistiques) en question recense 5 774 médecins radiologues exerçant en libéral, alors que l'Ordre des médecins n'en comptabilise que 4 004. Pour le syndicat, cela signifie que l'étude la DREES mélange les libéraux, les exercices mixtes et des hospitaliers, ces derniers ne supportant pas ou très peu de charges. "Le résultat final sur le revenu des radiologues est donc faussé", estime la FNMR. Troisième "erreur", parmi les 5 774 radiologues de l'étude, sont également inclus les médecins nucléaires et les radiothérapeute, qui ont, respectivement, des revenus en croissance de + 4,5 % et + 13 %. Voilà des années que les radiologues demandent une "étude objective sur les charges et revenus de la profession", rappelle la FNMR. En 2007, un avenant à la convention médicale avait été signé pour conduire une telle étude. Mais il ne s'est rien passé depuis, regrette le syndicat.
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