Trisomie 21 : le CHU de Limoges condamné pour ne pas avoir pratiqué d'amniocentèse
Le tribunal administratif a reconnu la responsabilité du CHU de Limoges (Haute-Vienne) après la naissance de Maylis, une fillette porteuse de la trisomie 21. Le médecin n'avait pas jugé nécessaire de faire une amniocentèse alors qu'une prise de sang avait démontré un risque élevé de trisomie.
L'affaire débute en 2010. Céline est enceinte de son troisième enfant et une prise de sang montre un risque élevé de mettre au monde une enfant trisomique. Elle se rend au CHU pour une amniocentèse, mais le médecin décide de mesurer la clarté nucale. Le résultat est rassurant selon le médecin qui indique à Céline qu'il n'est pas nécessaire de pratiquer une amniocentèse. Sauf que le calcul du médecin est faux. Ce dont les parents s'apercevront quelques jours après la naissance de la petite Maylis. Un caryotype révèle que la fillette est bien porteuse d'un chromosome supplémentaire. Le tribunal a estimé que la maman n'a eu ni la possibilité "d'exercer son choix de recourir à une interruption médicale de grossesse", ni de "se préparer à l'arrivée d'un bébé atteint de trisomie 21", rapporte France 3 Nouvelle Aquitaine. Le centre hospitalier universitaire a été condamné à verser 50.000 euros à la mère et 30.000 euros au père. [Avec leparisien.fr]
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