En 1998 a été démarrée une étude prospective portant sur 150 000 adultes mexicains qui ont été recrutés, examinés, prélevés. La première phase de l’étude s’est donc déroulée entre 1998 et 2004 et 15 ans plus tard, entre 2015 et 2019, 10.000 survivants de cette étude initiale ont pu être recontactés et de nouveau examinés et prélevés. La population de l’étude a porté sur 8 986 participants, âgés de 45 à 84 ans. La prévalence du diabète a augmenté et est passée de 26 % en 1998-2004 à 35 % en 2015-2019. Parmi les diabétiques, la proportion de patients dont le diagnostic avait été fait avant l’enquête est passée de 76 % à 89 % et l’utilisation des antidiabétiques oraux a augmenté, passant de 80 % à 94 %. L’hémoglobine glyquée médiane chez les diabétiques a diminué, passant de 8.2 % à 7.3 % et la proportion des participants dont le diabète était contrôlé a augmenté, passant de 16 à 37 %. L’utilisation d’antihypertenseurs chez ceux qui étaient diabétiques a augmenté, passant de 35 % à 51 % et l’utilisation d’hypolipémiants a augmenté, passant de 1 à 14 %. Le risque de mortalité associée au diabète était de 34 % des décès à l’âge de 35-74 ans dont 5 % étaient attribuables au diabète contrôlé et 29 % à un diabète non contrôlé. Le diabète non contrôlé est la cause principale de décès prématuré chez l’adulte à Mexico. L’amélioration de la prise en charge du diabète a augmenté le diagnostic et le contrôle de la maladie mais il reste encore beaucoup à faire pour améliorer le traitement, en particulier l’utilisation des hypolipémiants.
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