On en sait plus avec les données qui viennent d’être publiées par une équipe de chercheurs parisiens de l’hôpital Lariboisière. Ils ont en effet réalisé une étude radiologique par IRM de patients présentant une perte olfactive. 20 patients ont ainsi été inclus et comparés à 20 sujets sains du même âge. La perte olfactive a été évaluée ; et une IRM a été réalisée pour chaque sujet au début de l’infection, puis un mois plus tard. Les auteurs ont ainsi pu observer la présence d’une obstruction oedémateuse des fentes olfactives (conduits verticaux situés à la partie supérieure des fosses nasales) chez 19 des 20 sujets malades (contre aucun dans le groupe contrôle). À un mois de suivi, le score olfactif s'était amélioré à 8,3 +/- 1,9 (contre 2,8 +/- 2,7 initialement) chez l’ensemble des patients, et seuls 7 patients sur 20 avaient encore une obstruction des fentes olfactives. Ce qui attestait d’une réversibilité du phénomène. Une corrélation a par ailleurs été constaté entre le score olfactif et l'obstruction de l'OC (p = 0,004).
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