Le Cnge propose une consultation de prévention pour tous les sujets de 25 ans
Dans un récent avis, le conseil scientifique du Collège national des généralistes enseignants (Cnge), a critiqué la consultation de repérage à 25 ans des femmes à risque de cancer du sein, mettant en avant l’absence d’efficacité prouvée d’une telle mesure, ainsi que les risque de surdiagnostic et de surtraitement.
Dans un communiqué daté du 11 janvier, le Cnge va au-delà et se dit favorable à une consultation de prévention et de dépistage élargi à l’ensemble de la population de 25 ans (femmes et hommes), dont le but serait de "s’attacher aux comportements à risque (consommation de tabac, d’alcool ou de produits illicites, alimentation, sédentarité, sexualité, etc.), au dépistage du cancer du col utérin, au statut vaccinal (rappel du dTcaP à 25 ans)". Cette consultation "devrait se centrer sur la personne et non sur un risque donné ou a fortiori un organe pour lequel le risque morbide est très faible à cet âge" précise le Cnge. Elle devrait être réalisée par le médecin traitant du patient, remboursée à 100% par l’assurance maladie, s’accompagner d’une large promotion auprès du grand public, et de "programmes de recherche pour en évaluer l’effet".
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