Cette baisse se retrouve pour toutes les tranches d’âge et dans l’ensemble du pays. Malgré la période observée, le premier confinement pourrait avoir eu un impact sur cette évolution. En effet, le calcul porte sur une période de 3 ans à laquelle s’ajoutent 6 mois de manière à pouvoir intégrer l’effet du système d’invitations sur la couverture (soit du 01/01/2017 au 30/06/2020 pour la période triennale 2017-2019). La couverture diminue de manière importante avec l’âge. Ainsi, elle n’est que de 43,9 % chez les femmes de 60-65 ans. Sur le plan géographique, elle varie de de 38,7 % en Guyane, à 68,1 % dans le Bas-Rhin. Elle est faible pour l’ensemble des départements et régions d’Outre-mer, à l’exception de La Réunion (<45 %), ainsi qu’en Seine-Saint-Denis. A l’opposé, elle est élevée en Haute Garonne, dans le Rhône, et dans le Haut-Rhin et le Bas-Rhin, deux départements pionniers pour ce programme de dépistage. Dans ce contexte, Santé publique France, en partenariat avec l’Institut national du cancer (INCa) et la Haute autorité de santé (HAS), a élaboré un outil à destination des professionnels de santé qui synthétise les modalités pratiques du dépistage et les conduites à tenir en fonction de l’âge de la femme qui ont évolué avec les dernières recommandations de la HAS. Cet outil est mis à disposition sur le site internet de l’INCa. Chaque année, près de 3000 femmes développent un cancer du col de l’utérus, dont les ¾ sont découverts chez les femmes de moins de 65 ans ; et 1000 femmes en meurent.
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