"Le Président de la République l'a bien dit en septembre dernier lorsqu'il a annoncé le plan santé : l'exercice isolé du médecin, c'est fini, a martelé le Dr Thomas Mesnier, député LREM rapporteur général du projet de loi de santé. L'avenir en 2019, en 2020, c'est l'équipe de soins pluriprofessionnelles : médecins, pharmaciens, infirmières, sages-femmes, kinés…" Auteur d'un amendement polémique autorisant les pharmaciens à "prescrire" certains médicaments pour des "petites urgences", le médecin urgentiste assume vouloir "aller plus loin" en "s'appuyant davantage" sur les différents professionnels de santé de proximité "pour répondre concrètement à des besoins du quotidien des Français". "Cet amendement, il n'est pas issu du Saint-Esprit. Il est issu de ma pratique de médecin urgentiste de terrain ou de député. Au quotidien, je vois des médecins syndiqués qui dans leurs équipes de soins sur le terrain mettent en place ce protocole et s'en offusquent publiquement ensuite", a-t-il taclé. "Je vois des médecins qui partent en vacances -ils ont bien le droit de prendre des congés- sans avoir trouvé de remplaçant et qui écrivent aux pharmaciens de renouveler tous les traitements de leurs patients en cas de besoin. Il faut qu'on trouve une solution", lance Thomas Mesnier. Auditionnée mardi par la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, la ministre de la Santé s'est déclarée favorable à "un rôle renforcé des pharmaciens dans les parcours de santé". Mais pour Agnès Buzyn, la question de la prescription "doit nécessiter encore un peu de travail" pour aboutir "à un projet concerté qui ait l'assentiment de tous les acteurs". [avec RTL et AFP]
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