Hôpital psy : des salariés s'enchaînent aux grilles de l'ARS pour obtenir des moyens
"ça va faire trois mois qu'on est en grève et qu'on ne nous entend pas. On est face à un mur, il va falloir qu'on le détruise d'une manière ou d'une autre", a notamment déploré Marie Lefèvre, infirmière non-syndiquée, qui compte rester enchaînée aux grilles de l'ARS "le temps qu'il faudra". Comme une quinzaine d'autres salariés de l'hôpital psychiatrique Philippe Pinel d'Amiens, elle déplore un manque de moyens suffisants pour travailler. Le personnel mobilisé de l'établissement, qui emploie 940 personnes, demande notamment la création de 60 postes de soignants dans les services d'hospitalisation, la réouverture de deux unités de soins et l'effacement de la dette qui s'élève à 12 millions d'euros. En août dernier, l'ARS assurait que "des modalités de prise en charge et des pratiques mal adaptées (comme des durées d'hospitalisation beaucoup plus longues que dans d'autres hôpitaux de la région) [engendraient] pour l'essentiel, des problèmes de moyens". Des discussions, entamées depuis près de quatre mois entre l'intersyndicale et l'ARS n'ont pour le moment rien donné. Une nouvelle réunion est prévue ce vendredi. [Avec AFP]
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