Le cordon est rompu. Pour son troisième "week-end noir" depuis la rentrée, l’Organisation nationale syndicale des sages-femmes se mobilise aux côtés de la CGT et de la CFTC mais doit composer sans la CFDT, FO et l'Unsa. Ces trois organisations ont en effet signé un "protocole d'accord" lundi 24 janvier, prévoyant notamment des hausses de salaires début 2022 et une sixième année de formation pour les futures étudiantes en maïeutique. "Une étape positive" saluée par FO, qui s'est félicité que "les revendications avancent pas à pas", quand la CFDT a vanté "des avancées historiques" qui "devraient permettre au dialogue social de se poursuivre de manière plus apaisée". Mais dans l'autre camp, "la lutte n'est pas terminée", estime la CGT, qui a donc déposé un préavis de grève pour couvrir le mouvement dès ce vendredi 28 janvier, jusqu’à lundi 31. La CFTC a fait de même pour réclamer "la reconnaissance de qualification des sages-femmes", une "refonte des grilles salariales" et davantage d'effectifs. "Nous ne rendrons pas les armes", prévient l'ONSSF qui considère n'avoir "pas d'autre choix que de refuser les mesurettes proposées" et de se "préparer à tenir sur la durée". Avant même de connaître l'étendue de la mobilisation ce week-end, le syndicat a déjà averti: "Si cela ne suffit pas, nous organiserons une semaine noire du 24 au 31 décembre". [avec AFP]
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