En grève à l'appel de l'AFASH (Association française des ambulanciers Smur et hospitaliers), de la CGT, de FO et de SUD, les ambulanciers dénoncent un statut "complètement périmé", "en total porte-à faux avec leurs compétences et missions".
"Nous ne faisons pas que conduire, nous assistons l'équipe médicale", explique à l'AFP Didier Chaucouvert, "32 ans de métier". "Le Gouvernement nous considère comme des transporteurs de colis mais nous pouvons être amenés à préparer le matériel, faire des pansements compressifs, des massages cardiaques...", énumère Corinne du Samu de Toulouse. "Nous travaillons de jour comme de nuit, un week-end sur deux, à Noël...", ajoute l'ambulancière. "On peut faire des noyés, des pendus, des défenestrés, des bébés...", ajoute son collègue venu de Toulon.
Outre intégrer la filière soignante, les grévistes voudraient voir disparaître, du nom de leur corps de métier, le terme qu'ils jugent "réducteur" de conducteur pour ne garder que celui d'ambulancier.
[Avec AFP]
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