Les infirmières anesthésistes de nouveau appelées à la grève le 16 septembre
"Notre statut dans le code de la santé publique réduit notre pratique quotidienne à un seul statut d’exécutant ! Est-ce cela que nous souhaitons pour notre profession dans le futur ?" interrogent plusieurs organisations représentant les 10.000 Iade dans une note destinée à la profession. Déplorant le manque de reconnaissance et d’évolution du métier, ces dernières appellent les infirmières anesthésistes à se mobiliser une nouvelle fois, le 16 septembre, quatre mois après la grève du 17 mai. "La ténacité d’une poignée d’Iade dans les organisations et dans les collectifs ne suffira pas. Le rapport de force doit aussi se faire dans la rue et dans nos blocs, nos Smur, nos salles de déchocage… L’ensemble de la profession doit se sentir concerné et doit se mobiliser. C’est notre avenir qui est en jeu", écrivent-elles, réclamant une "véritable reconnaissance à la hauteur de [leurs] compétences".
Les organisations demandent la prise en compte dans la loi, les décrets et les salaires de leurs deux années de spécialisation, qui s’ajoutent aux trois ans de formation initiale dans Ifsi. En bref : "un statut approprié en adéquation avec [leur] pratique quotidienne". Syndicats et associations d’Iade attendent par ailleurs toujours les conclusions d’un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas), attendues courant septembre. Le responsable de l’UFMICT-CGT, Vincent Porteous, a indiqué à l’AFP qu’un préavis couvrant la journée du 16 septembre avait été déposé. Une déclaration de manifestation, probablement entre Montparnasse et le ministère de la Santé, sera par ailleurs remise en préfecture dans les prochains jours. *CGT Union fédérale Médecins, ingénieurs, cadres, techniciens (UFMICT), l'Association nationale des étudiants infirmiers anesthésistes (Aneia), Iade United, Syndicat national des infirmiers anesthésistes (Snia), et le Conseil national professionnel des infirmiers anesthésistes. [avec AFP]
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