Le ministère de l'Action et des Comptes publics vient de publier les taux de participation des fonctionnaires à la journée nationale d'action de mardi dernier. Avec un taux de 7,5 % de mobilisation, la fonction publique hospitalière est loin d'avoir fait le plein.
Lors des journées nationales d'action qui se sont déroulées le 22 mars 2018 et 10 octobre 2017, la fonction publique hospitalière s'était plus fortement mobilisée qu'hier mardi 22, avec, respectivement, des taux de 10,9 % et 10,4 % de grévistes. Néanmoins, l'hôpital n'est pas le plus mauvais élève. Avec un taux de participation de 7,5 %, il a devancé, le 22 mai, la fonction publique territoriale (6,57 %), la première place revenant à la fonction publique d'Etat, avec 10,29 %. Neuf centrales syndicales avaient appelé les fonctionnaires à la grève pour obtenir une revalorisation du point d'indice, qui sert de base à leur rémunération, longtemps gelé et une compensation de la hausse de la CSG, qui, pour les fonctionnaires et contrairement aux salariés du privé, ne se conjugue pas avec une hausse nette de leur rémunération. Les manifestants protestaient également contre le rétablissement d'un jour de carence en cas d'arrêt maladie, et contre la suppression annoncée de 120.000 postes d'ici à 2022 dans la fonction publique d'Etat et la fonction publique territoriale. Le Syndicat National des Praticiens Hospitaliers Anesthésistes-Réanimateurs Elargi (SNPHARE) s'était ainsi joint au mouvement pour réclamer l'amélioration des conditions de travail des praticiens, l'arrêt des diminutions tarifaires qui "asphyxient les budgets hospitaliers" et des "mesures d’attractivité́ pour le choix de la carrière de praticien hospitalier".
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