lls tabassent, ligotent et enferment un médecin dans un coffre de voiture pour de l'argent : jusqu'à 12 ans de prison pour les agresseurs
Trois hommes accusés d'avoir frappé, ligoté et enfermé un médecin dans le coffre de sa voiture, puis d'avoir agressé sa femme avec un couteau à leur domicile, ont été condamnés vendredi 8 novembre par la cour d'assises des Hauts-de-Seine. Ils ont écopé entre huit et douze ans de prison ferme.
Le 4 novembre, le procès de trois hommes accusés d'avoir agressé, ligoté et enfermé dans sa voiture un médecin sur le parking de sa résidence à Boulogne-Billancourt en octobre 2020 s'ouvrait devant la cour d'assises des Hauts-de-Seine. Les trois individus étaient également poursuivis pour s'être introduits, le même soir, au domicile du praticien, et avoir menacé sa femme avec un couteau pour lui soutirer de l'argent. Agés de 26, 27 et 39 ans, les accusés n'ont cessé de nier les faits.
Vendredi 8 novembre, ils ont pourtant tous les trois été condamnés. L'homme le plus âgé a écopé de douze ans de réclusion criminelle ; son casier judiciaire comprenait déjà 29 mentions. Ses deux complices ont, eux, été condamnés à huit ans de prison pour des faits d'association de malfaiteurs, séquestration, vol avec violence et extorsion en bande organisée avec arme, rapporte Le Parisien. Deux des accusés ont commis ces faits en état de récidive.
Pour les avocats de l'accusé le plus âgé, la décision rendue par la cour d'assises des Hauts-de-Seine est discutable sur "les qualifications retenues car il n'y a pas d'élément sur l'extorsion et la séquestration". Ils avaient, en effet, plaidé l'acquittement de leur client sur ces faits. Selon eux, la présence de ce dernier le soir de l'agression n'a pas été prouvée ; les victimes n'ayant pas identifié les auteurs et les ADN ne correspondant pas. Les seuls éléments reposent, d'après les avocats de la défense, sur les repérages effectués en amont de l'agression par l'accusé le plus âge, qu'il a reconnus, affirmant avoir été "sollicité pour un conseil", expliquent nos confrères du Parisien.
De leur côté, le médecin et sa famille se sont dits "satisfait[s] de cette déclaration de culpabilité de l'ensemble des faits", a indiqué leur avocat, Me Stéphane Goldenstein : "La peine ne peut évidemment pas réparer le préjudice physique et moral qu’ils ont subi mais au moins il y a eu une sanction de la justice."
[avec Le Parisien]
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