Pourquoi la fille du Pr Raoult, médecin, poursuit en justice un proche de son père

14/01/2022 Par Pauline Machard
Faits divers / Justice
Magali Carcopino-Tuscoli, médecin et fille du microbiologiste, ainsi que son époux, gynécologues, ont cité à comparaître pour “diffamation et injures” l’un des proches du fondateur de l’IHU de Marseille : le biochimiste Eric Chabrière. Ce dernier est accusé de les avoir cyberharcelés via un faux compte Twitter.

  C’est une information révélée par Le Monde dans son édition du 12 janvier. Magali Carcopino-Tuscoli, fille du Pr Didier Raoult - issue d’une première union -, spécialiste en médecine vasculaire à l’hôpital Sainte-Marguerite (AP-HP), ainsi que son époux, Xavier Carcopino - gynécologue-obstétricien à l’hôpital Nord -, ont cité en comparution directe pour “diffamation et injures” l’un des plus proches du fondateur de l’Institut hospitalo-universitaire (IHU) de Marseille : le biochimiste Eric Chabrière. En cause : le cyberharcèlement sur les réseaux sociaux auquel se serait prêté Eric Chabrière à leur encontre pour avoir partagé des positions sur le Covid en opposition à celles de Didier Raoult, relate le quotidien du soir. Alors que son père, promoteur de l’hydroxychloroquine, a notamment tenu à plusieurs reprises des propos critiques et controversés à l’égard des vaccins anti-Covid-19, Magali Carcopino-Tusoli a elle, par exemple, milité pour la vaccination à coups de hashtags #VaccinezVous, imaginé une bande dessinée à la gloire des vaccins à ARN messager, et taxé de “vision de l’enfer” le Doctothon, rencontre organisée en décembre 2021 par le site France Soir pour promouvoir des traitements alternatifs, raconte Le Monde.   Cyberharcèlement Magali Carcopino-Tusoli suspecte Eric Chabrière de s’être caché derrière le compte Twitter Le Professionnel, aujourd’hui suspendu pour avoir enfreint les règles du réseau social. Ce compte est accusé d’avoir répandu des mensonges sur son mari ou encore d’avoir publié des insultes misogynes, telles que “Magali, le vilain petit canard. Dans une famille de chênes brillants, il y a forcément des glands”. Le biochimiste, cité par Le Monde, nie cependant en être à l’origine. “Ce n’est pas moi. Je n’ai qu’un compte. J’ai peut-être retweeté des choses sur elle, mais c’est tout.”

Une première audience doit se tenir le 4 février devant la 11e chambre du tribunal judiciaire de Marseille, informe le quotidien. Qui ajoute que, pour la première fois, l’Assistance publique des hôpitaux de Marseille (AP-HM) se portera partie civile. [Avec Le Monde]

Limiter la durée de remplacement peut-il favoriser l'installation des médecins ?

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