Delevoye contraint de quitter un autre poste dans le privé, rémunéré 5300 euros

11/12/2019 Par Marion Jort
Après une première démission lundi 9 décembre de son poste d’administrateur au sein de l’Institut de formation de la profession de l’assurance, le Haut-commissaire aux retraites est désormais embarrassé par la découverte d’un nouveau cumul de fonctions par le magazine Capital : la présidence du think tank économique Parallaxe.

  Et de deux démissions en deux jours pour le Haut-commissaire aux retraites. Révélé par le magazine Capital, c’est un nouveau cumul de postes qui pose aujourd’hui problème à Jean-Paul Delevoye. Il a été contraint de quitter, mardi 10 décembre, ses fonctions au sein du groupe de formation IGS. Il était, jusqu’à ce jour, président du think tank Parallaxe, fonction qu’il occupait depuis 2017 et pour laquelle il était rémunéré en 2018 et 2019 environ 5 300 euros net mensuels, d’après sa déclaration à la Haute autorité pour la transparence de la vie publique. Lundi 9 décembre, il avait également dû quitter sa fonction d’administrateur au sein de l’Institut de formation de profession de l’assurance (Ifpass).

Interrogé par l’AFP, Jean-Paul Delevoye, qui considérait lundi soir que cette fonction n’avait rien d’une activité professionnelle, s’est engagé à rembourser les “sommes perçues” si elles étaient jugées “incompatibles” avec sa fonction de Haut-commissaire aux retraites. Capital explique également que d’après la Constitution, ce genre de cumul est interdit. L’article 23 pose en effet le principe de l’incompatibilité des fonctions de membres de gouvernement avec “toute fonction de représentation professionnelle à caractère national et de tout emploi public ou de toute activité professionnelle”. D’après la loi organique, le Haut-commissaire disposait d’un mois, à compter de sa nomination le 3 septembre, pour quitter ces fonctions. Quant au think tank, il s’agit “une émanation du groupe d’enseignement privé IGS, qui regroupe 34 écoles et centres de formation en France” qui a pour vocation de “l’insatisfaction des étudiants concernant le système éducatif actuel” en faisant “vivre et évaluer l’impact d’un nouveau modèle éducatif articulé autour des valeurs”, décrypte Capital. [avec Capital]

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