Covid : le Gouvernement se montre prudent quant à l’arrivée d’un vaccin
Alors que l’Union européenne a indiqué que les premières vaccinations contre le Covid pourraient avoir lieu “au premier trimestre 2021” au sein des états membres, le Gouvernement français s’est montré plus prudent. “Le vaccin ne pourra pas être une solution à la deuxième vague que nous vivons”, a déclaré le porte-parole du Gouvernement, Gabriel Attal, mardi 10 novembre, à la sortie du Conseil des ministres. La veille, les laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech avaient suscité une vague d’espoir aux quatre coins de la planète après avoir annoncé que leur candidat vaccin était “efficace à 90%” contre le Covid, d’après les premiers résultats intermédiaires de l’essai de phase 3, dernière étape avant une demande d'homologation. Si le député européen écologiste Yannick Jadot s'est dit favorable à rendre ce vaccin obligatoire, Gabriel Attal a estimé qu’il était “très tôt pour dire, aujourd'hui, les conditions dans lesquelles nous déploierons un vaccin alors même qu'aucun vaccin aujourd'hui n'a été définitivement validé”.
“Chaque fois que la recherche progresse, c'est toujours encourageant mais il faut être d'une très grande prudence dès lors que les données scientifiques ne sont pas connues, dès lors que l'ensemble des essais et des tests n'ont pas été réalisés”, a-t-il tempéré, rappelant qu’un milliard et demi d’euros ont été provisionnés pour l’achat de doses dans le budget de la Sécurité sociale pour 2021. Le Gouvernement a, par ailleurs, précisé que les commandes et précommandes étaient “préparées et anticipées” avec les autres pays européens. [avec AFP]
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