Santé publique France publie des livrets de santé bilingues disponibles en 15 langues. Ils ont été élaborés avec le Comité pour la santé des exilés (Comede) et plusieurs associations partenaires, et constituent un support de communication et de dialogue entre les personnes migrantes et les professionnels de la santé ou du social. Ils sont conçus pour aider chacun à mieux comprendre le système de protection maladie français, les droits et démarches. Ils sont remis personnellement et gratuitement par les professionnels.
Il s’agit de la 2ème édition de ces guides. La première datant le 2006. Les textes sont présentés sur des doubles pages avec d’un côté, le texte en français et de l’autre côté, le même texte dans l’une des 15 langues disponibles : anglais, albanais, arabe, bengali, chinois mandarin, créole haïtien, dari, espagnol, géorgien, mandarin, ourdou, portugais, roumain, russe, tamoul, turc. Les principales thématiques de santé et de prévention sont abordées de même que des informations pratiques et des outils visant à faciliter l’accès aux soins et la vie quotidienne. Et l’édition 2018 est enrichie dans son contenu notamment sur la santé mentale, les maladies chroniques, la grossesse… Chaque livret est organisé en trois grandes parties : l’accès aux soins et à la prévention (interprétariat professionnel, aides, où se soigner, la protection maladie, handicap, santé et travail) ; la santé (prévention et bilans, santé mentale, santé sexuelle et VIH, grossesse, santé des enfants, diabète, maladies cardiovasculaires, tuberculose, …) ; et les informations utiles (lutte contre les discriminations, rôle de l’assistante sociale et du médiateur de santé, domiciliation administrative, …) Ces carnets de santé sont présentés le mercredi 7 novembre lors du séminaire "Comprendre/être compris : l’interprétariat en santé avec des personnes non francophones".
La sélection de la rédaction
Etes-vous favorable à l'instauration d'un service sanitaire obligatoire pour tous les jeunes médecins?
M A G
Non
Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus