"Les déclarations de certains médecins nous ont fait du mal", déplore Véran
Interviewé par Paris Match, le ministre de la Santé accable, sans les nommer, ces médecins qui ont affirmé cet été que la contamination des jeunes favoriserait l'immunité collective. "C'est irresponsable!", lance Olivier Véran dans les colonnes de Paris Match, ce jeudi 12 novembre. Suivi par une équipe de journalistes dans le cadre d'un reportage, le ministre de la Santé a déploré les interventions médiatiques de "certains médecins", qu'il ne cite pas, et leur rôle dans l'arrivée de la seconde vague. "Les déclarations de certains médecins nous ont fait du mal collectivement, déclare-t-il. Si, en août, quand j’alertais sur la reprise de l’épidémie qui touchait alors les jeunes dans les villes du Sud, une majorité d’experts avait dit : 'Ce qui nous pend au nez, c’est une deuxième vague, il faut tous s’y mettre pour l’enrayer maintenant', la deuxième vague aurait sans doute été retardée. Mais, à l’époque, des médecins affirmaient que c’était bien que les jeunes se contaminent pour atteindre une forme d’immunité!" Si certains médecins sont dans le collimateur de leurs confrères, voire des instances, tels les Pr Fouché, Toubiana, Perronne ou Raoult, pour leurs déclarations "rassuristes", en l'occurrence, le ministre de la Santé semble se référer aux propos du Pr Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de la Pitié-Salpêtrière (AP-HP), qui avait estimé début août dans Le Parisien qu'il valait peut être mieux "laisser les jeunes se contaminer entre eux, à condition qu'ils ne voient pas leurs parents et leurs grands-parents" afin de participer à l'immunité collective. [avec Parismatch.com]
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