"Michel Cymes a été informé de la recrudescence sur certains réseaux sociaux, de publicités et photomontages qui utilisent son nom, son image et/ou sa qualité de médecin pour assurer la promotion de divers produits ou méthodes aux prétendues vertus amaigrissantes ou à caractère médical", indique le communiqué de l'avocate Florence Watrin. Le médecin/animateur, très populaire, "met en garde le public contre ces publicités non autorisées et trompeuses, possiblement dangereuses pour la santé et susceptibles de constituer des tentatives d'hameçonnage et/ou de fraudes à l'égard des consommateurs, selon les premiers témoignages qui lui sont parvenus".
Il "entend rappeler qu'il n'assure la promotion d'aucune méthode ni d'aucun produit amaigrissant ou à caractère médical" et a signalé ces publications aux réseaux sociaux concernés, notamment Facebook et Instagram. Dans un entretien au Parisien, Michel Cymes est revenu sur son expérience de la crise du coronavirus et a fait un mea culpa. Il a reconnu avoir "sous-estimé ce virus". "Je ne suis pas virologue, je suis informateur. J'ai sous-estimé car tous ceux qui savaient, pour une énorme majorité, sous-estimaient. Je suis un relais. Et j'ai surestimé notre système hospitalier, bien que je travaille à l'hôpital depuis 40 ans et que j'entendais le manque de moyens. Je ne savais pas qu'on pourrait manquer de respirateurs, de médicaments. On a frôlé la catastrophe", a confié l'animateur qui a décidé d'être moins présent dans les médias. "J'ai fait une erreur au début : je voulais, avec sincérité, faire passer la parole scientifique du moment et essayer de rassurer. Je l'ai trop fait", a-t-il jugé. [Avec l'AFP et leparisien.fr]
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