Le texte doit encore avoir l’aval des députés, mais l’Espagne pourrait devenir le premier pays européen à proposer un « congés menstruel » aux femmes qui souffrent pendant leurs règles. Cet arrêt maladie, signé par un médecin, n’aurait pas de durée limite. « Les règles ne seront plus taboues », s’est félicitée la ministre de l’Egalité, Irene Montero. « C’en est fini d’aller au travail avec des douleurs », ou en « se gavant de comprimés ». Ce texte a suscité de vifs débats au sein de l'exécutif et des syndicats, et doit maintenant passer devant le Parlement, où le gouvernement est minoritaire. De rares pays dans le monde proposent ce congé, à l'instar du Japon, de l'Indonésie ou de la Zambie par exemple. Ce congé menstruel est l'une des mesures phares d'un projet de loi plus large prévoyant de renforcer l'accès à l'avortement dans les hôpitaux publics, qui pratiquent moins de 15% des IVG dans le pays en raison d'une objection de conscience massive des médecins. Il doit également permettre aux mineures d'avorter sans l'autorisation de leurs parents à 16 et 17 ans en revenant sur une obligation instaurée par un précédent gouvernement conservateur en 2015. [Avec AFP]
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