La télémédecine, la FMF connaît "depuis des années", explique le syndicat dans un communiqué. Le syndicat "sait quels services la télémédecine rend aux patients dans les îles, dans les déserts de spécialistes, dans les Ehpad. La FMF sait quels services la télémédecine peut rendre aux pédopsychiatres, spécialité démographiquement sinistrée". D'ailleurs, elle est bien, affirme-t-elle, "le seul syndicat à savoir de quoi elle parle", puisqu'elle a organisé des formations depuis plusieurs années sur l'utilisation des chariots et des mallettes de télémédecine par son association de formation continue, l'A2FM. Et c'est parce qu'elle connaît bien les coûts engendrés par cette technique qu'elle regrette "l'absence de prise en compte des investissements nécessaires". La centrale pointe en particulier le tarif '"inadmissible" de l'expertise (12 €) et "l'impossibilité de réaliser des actes complexes, en particulier des APC". "A la différence des autres syndicats", la centrale a tenté "jusqu'au bout d'améliorer cet avenant et ne s’est pas précipitée pour signer, certaine qu’avec un peu d’unité syndicale elle aurait pu faire évoluer le texte". Malgré le "mépris affiché pour les médecins correspondants, elle signe donc, mais entame un nouveau combat, contre les plateformes commerciales de téléconsultation "qui obtiennent des agréments de fonctionnement au détriment de la coordination des soins et au détriment d'une sécurisation de prise en charge des patients par des médecins qui ne les connaissent pas". Elle demande au gouvernement de "prendre ses responsabilités" et de légiférer pour interdire les plateformes à but strictement commercial.
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