Syndicats et associations de jeunes* persistent à refuser la réforme du troisième cycle, vouée à un "'fiasco programmé". Ils dénoncent le fait que certains textes ne sont pas toujours pas finalisés, alors que le choix des postes aux ECN est en cours.
Ces structures syndicales se sont prononcées d'une même voix, lors de la réunion de la Commission nationale des études de maïeutique, médecine, odontologie et pharmacie (CNEMMOP), hier. Dans un communiqué commun, leurs représentants déplorent d'avoir dû se prononcer "à l'aveugle", alors que des éléments "font encore débat. Les options précoces ne sont pas encore définies malgré nos demandes communes répétées. Les gouvernements changent, les directions moins et les conclusions des commissions se ressemblent. En ce deuxième jour de choix des postes aux ECN, les étudiants restent en ballotage sur des textes non finalisés", regrettent les signataires. Alors que des promesses avaient été faites aux différentes délégations que des modifications seraient apportées aux arrêtés avant l'examen du Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche, à défaut de concertation, ces dernières ne savent pas dans quel sens et comment ces modifications ont été apportées. Pour les jeunes, "La volonté des directions et ministères est claire, la réforme aura lieu". Néanmoins, plusieurs syndicats et associations de jeunes refusent d’acquiescer et d’accepter de telles pratiques. Ils demandent que leurs voix soient "entendues, écoutées et prises en compte". * l’ISNCCA (chefs de cliniques), l’Isni (internes), la FNSIP-BM (biologie médicale), le SNIO (odontologie) et l’ANEPF (pharmacie).
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