L’étude, qu’a effectuée Santé Publique France en 2015-2016 sur un échantillon de 2169 adultes de 18 à 74 ans, à 42,2 % de sexe masculin, n’est guère encourageante (A.L. Perrine et coll., Saint-Maurice, France).
Dans cette population, soumise à au moins 2 mesures de la PA à l’occasion d’un examen de santé, la prévalence de l’HTA (140/90 mmHg) a été estimée à 30,6 % globalement, soit 36,5 % chez les hommes et 25,1 % chez les femmes. Parmi les sujets hypertendus, 47,3 % étaient traités par un médicament anti-hypertenseur, et seulement 49,6 % des patients traités étaient globalement contrôlés sur le plan tensionnel (41,4 % chez les hommes, 60,1 % chez les femmes). Trente-huit pour cent des malades étaient dépourvus d’autres facteurs de risque cardiovasculaire, tandis que 36 % en présentait un (le plus souvent alors un comportement sédentaire ou une obésité) et que 20 % en avaient deux. La comparaison des chiffres avec l’étude de 2006, qui avait utilisé la même méthodologie, a confirmé que la prévalence de l’HTA était stable (p = 0,90) dans notre pays et que la proportion de patients traités et contrôlés n’avait pas évolué significativement en 10 ans (p = respectivement 0,11 et 0,84). Les auteurs ont estimé qu’au seuil de définition de 130/80 mm Hg pour l’HTA, la prévalence de celle-ci s’élèverait à 48,8 % de la population et que le taux de contrôle s’abaisserait à 19,2 %.
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