Suspicion et traitement du Covid : les nouvelles recos de la HAS pour les médecins de ville viennent de tomber
Menées en collaboration avec le Collège de la médecine générale (CMG) et le Collège national des généralistes enseignants (CNGE), et validées par la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF), ces recommandations font le point sur la stratégie d’utilisation des tests de détection du Sars-CoV-2, l’isolement et le suivi thérapeutique des personnes symptomatiques. Concernant le dépistage, la HAS rappelle qu’un test (RT-PCR ou antigénique) doit être réalisé chez tout patient symptomatique, selon l’ancienneté des symptômes et la possibilité ou non d’avoir le résultat d’un test RT-PCR en moins de 48h. L’autorité de santé souligne qu’en cas de test antigénique négatif et si le patient a 65 ans ou plus et/ou un facteur de risque de forme grave, une confirmation par RT-PCR sur prélèvement nasopharyngé est nécessaire.
La décision de la prise en charge ambulatoire dépend de l’examen clinique et en particulier de la saturation en O2. Chez une personne contact asymptomatique, seul le test RT-PCR est recommandé. Il doit être réalisé le plus tôt possible si le contact est intrafamilial, et entre le 5ème et 7ème jour après le contact, dans les autres cas. L’isolement, associé au tracing, est fondamental pour casser les chaines de transmission. Il doit être de 7 jours : à partir du jour du début des symptômes pour les cas suspects, sans attendre les résultats du test ; à partir du jour du prélèvement pour les cas asymptomatiques ; et à partir du jour du contact avec un cas confirmé pour les personnes contact. Enfin, concernant le traitement, le paracétamol reste le traitement de première intention. Aucune antibiothérapie n’est indiquée, en dehors d’une infection bactérienne, ni corticothérapie chez les patients non sévères (non oxygéno-requérants). Le traitement doit cependant faire appel à une anticoagulation préventive, chez des patients alités ou à risque thromboembolique.
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