La grève de la permanence des soins ambulatoires (PDSA) aura donc duré 12 jours en Mayenne. Le Dr Luc Duquesnel, président des Généralistes-CSMF et par ailleurs directeur médical de l'Adops 53, a confirmé que le mouvement a été suspendu ce mercredi 25 octobre. Une mobilisation inédite depuis 2002, souligne le médecin généraliste mayennais. "Il y avait 85% à 90% de médecins grévistes, dont une minorité a été réquisitionnée par l’ARS", précise-t-il.
Après une annonce de l’ARS des Pays-de-la-Loire, qui indiquait amputer le budget de fonctionnement de la PDSA de 89 000 euros, l'association soutenue par l’ensemble des médecins généralistes de la Mayenne avait décidé de lancer une grève de la permanence des soins ambulatoires en signe de protestation.
Interrogée par nos confrères de Ouest-France, l’ARS a indiqué que "les difficultés portaient sur des mesures nouvelles demandées par l’Adops. Tels que des accompagnements par des structures externes sur le plan technique, juridique et une évolution de l’effectif ressources humaines de la structure. Il n’a jamais été proposé de baisser le budget mais l’ensemble des mesures nouvelles demandées. En complément, l’ARS avait pu proposer, sur des crédits uniquement pour 2023, d’accompagner la formation de nouveaux médecins régulateurs pour renforcer les effectifs actuellement en poste."
Suite à des échanges entre l’association et l’ARS, "certaines mesures jugées pertinentes ont pu faire l’objet d’un financement. Un cadre pérenne de fonctionnement pour 2024 entre l’Adops et l’ARS a pu être reposé", assure l’ARS au quotidien régional. "Il s’agit de la dotation de fonctionnement Adops et non de la rémunération des médecins qui effectuent des gardes d’effecteurs ou de régulateurs pour lesquels la rémunération n’a pas été baissée."
[Avec Ouest-France]
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