L’hôpital Pellegrin à Bordeaux a été l’un des premiers à prévenir de la fermeture de plusieurs de ses lits cet été en raison d’un manque de personnel. Depuis, plusieurs établissements ont suivi le même processus que celui de l’hôpital Pellegrin de Bordeaux, cet été. Le système de régulation de l’accès au service des urgences, instauré en mai, sera pérennisé, a annoncé la direction, ce lundi 12 septembre. L’objectif est de filtrer par téléphone, à partir de 17h, les patients qui ont appelé le 15 pour pouvoir les prendre en charge avant qu’ils n’aient besoin de se déplacer au CHU. Selon le Pr Philippe Revel, chef du pôle des urgences adultes - SAMU/SMUR, cela a permis de diminuer entre “20 et 25%” le nombre de passages aux urgences de Pellegrin, à Bordeaux, cela équivaut à une trentaine de patients en moins par jour. “Le bilan est positif. Il y a eu une sensibilisation des patients”, ajoute-t-il. Mais en conséquence, le service a dû faire face à une hausse de 20% des appels au 15.
Alors, en accord avec le ministère de la Santé, le directeur général du CHU de Bordeaux, a obtenu la possibilité de pouvoir former lui-même les assistants de régulation médicale (ARM). "Nous aurons plus de personnes pour répondre au téléphone, il faut des personnes spécifiquement formées à cela", indique-t-il. Grâce à cela, aucun lit supplémentaire par rapport à l’été 2021 n’a été fermé pour l’été 2022. L’objectif est de “revenir à la normale”, à partir de septembre, avec 90% des capacités (3.000 lits), grâce au recrutement de 1.000 salariés entre juin et septembre inclus, cela représente “220 de plus que l’an dernier sur la même période” et à une baisse du taux d'absentéisme. [avec AFP]
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