Jusqu’ici, tous les candidats aux études de médecine belges devaient passer des examens d’entrée pour intégrer la première année de leur formation. Mais, vendredi 29 avril, le Gouvernement fédéral et la Fédération Wallonie-Bruxelles ont décidé de changer le modèle universitaire, en instaurant à partir de la rentrée 2023, un concours supplementaire à la fin de l'année. Seul un nombre limité d’étudiants pourra poursuivre les études de médecine, à l’instar du numerus clausus longtemps utilisé en France. Tout comme les objectifs nationaux pluriannuels de professionnels de santé créés dans le cadre de la réforme du premier cycle des études de médecine françaises, la Belgique a mis en place une méthodologie pour estimer le nombre de médecins nécessaires dans les prochaines années. C’est à partir de ce calcul que sera déterminé le quota de candidats admis en deuxième année.
Alors que les étudiants ont fait savoir leur mécontentement, craignant notamment que la pénurie de professionnels de santé ne s’accroisse et des inégalités dans l’accès aux études de plus en plus importantes, il leur a été promis que tous les carabins admis à l’issue du concours de fin d’année auront la garantie de pouvoir obtenir un numéro Inami, équivalent du numéro RPPS en France. Car selon le système Belge, les étudiants en médecine formés n'étaient pas tous assurés de pouvoir exercer. Cette réforme devrait compliquer la tâche aux candidats venus de France... En 2021, ils étaient 3.303 à tenter leur chance, fuyant notamment la réforme de la Paces. Cependant, leur nombre est également soumis à une sélection : ils ne peuvent excéder 30% du nombre d'inscrits total en première année. [avec metro et la RTBF]
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