Valorisée 5,8 milliards d'euros, la start-up, créée il y a près de dix ans, s'apprête ainsi à plus que doubler ses effectifs (2500 personnes) au cours des cinq prochaines années, rapporte Le Figaro. "Cette opération reflète la confiance dans l'avenir de nos investisseurs historiques, Bpifrance et le fonds Eurazeo, qui ont majoritairement contribué à ce tour de table", commente Stanislas Niox-Chateau, PDG de Doctolib, qui est utilisé par 60 millions d'Européens. Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, a salué sur Linkedin une réussite "totalement méritée" et souhaité au jeune dirigeant "dix ans de réussite en plus". L'entreprise, dont la dernière levée de fonds remonte à 2020, avait levé à ce jour 400 millions. Doctolib est désormais la licorne française la plus importante et détrône ainsi Blackmarket (5,1 milliards) et Qonto (4,4 milliards) qui avaient levé 450 et 486 millions en janvier dernier.
Doctolib a prévu d'investir 300 millions et de recruter 700 personnes en France. La moitié des embauches serviront à accompagner les 300.000 personnels de santé qui utilisent ses solutions (60.000 médecins libéraux, 8000 kinés, 13.000 dentistes, 3000 pharmaciens…). L'entreprise - qui compte 250 hôpitaux publics parmi ses clients - veut renforcer sa présence dans les établissements hospitaliers avec un logiciel dédié (pré-admission en ligne des patients, envoi de SMS pour les aiguiller dans l'hôpital…), en cours de déploiement. Doctolib prévoit aussi de lancer cette année un "WhatsApp des soignants", une messagerie sécurisée instantanée et gratuite qui leur permettra de s'envoyer messages et documents. [Avec lefigaro.fr]
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