L'Ordre donne 150.000 euros pour soutenir la communauté médicale ukrainienne
"Pour soutenir la communauté médicale ukrainienne dans son action fondamentale de soin au service de tous, le Conseil national de l’Ordre des médecins, en coordination avec le Comité permanent des médecins européens (CPME), le Forum européen des associations de médecins (EFMA) et l’Association médicale mondiale (AMM), a décidé d’une donation de 150 000 euros", indique le Cnom dans un communiqué. Si la donation est entièrement assurée par l'Ordre, sa distribution est faite en coopération avec les autres institutions.
Cette somme sera donc gérée par l’AMM, qui collectera tous les dons reçus et les redistribuera aux ordres des médecins polonais et slovaques, avec qui le Cnom a pris contact. L’AMM devient ainsi le point de contact de la communauté médicale internationale pour répondre à la demande en moyens matériels nécessaires à la poursuite de l’activité médicale en Ukraine et à l’aide médicale pour les réfugiés ukrainiens, précise le communiqué.
Le Conseil national de l’Ordre des médecins est également mobilisé pour venir en aide aux médecins exerçant sur le territoire ukrainien et leur famille, qui choisiraient la France comme destination pour leur départ d’Ukraine.
L'Ordre rappelle le nécessaire respect de la neutralité médicale sur les terrains d’affrontement. L'instance appelle à ce que les principes internationaux de neutralité médicale et de respect des droits humains soient observés par tous les acteurs de cette guerre.
"En ce sens, les bombardements par l’armée russe d’hôpitaux ukrainiens, que nous condamnons fermement aux côtés de l’ensemble de la communauté médicale internationale, nous inquiètent au plus haut point. L’accès aux soins médicaux doit impérativement être garanti à toutes les victimes, civiles ou militaires, de ce conflit. Les médecins et tous les autres personnels médicaux, ukrainiens ou internationaux engagés au sein des ONG, ne doivent en aucun cas être entravés dans l’exercice de leur immuable devoir, rappelé par le code de déontologie, qui est de porter assistance à toutes les victimes, quels que soient "leur origine, leurs mœurs et leur situation de famille, leur appartenance ou leur non appartenance à une ethnie, une nation ou une religion déterminée, leur handicap ou leur état de santé, leur réputation ou les sentiments qu'il peut éprouver à leur égard"", indique le communiqué.
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