[POINT COVID] La situation semble s'améliorer à l'école, selon Blanquer, qui envisage un allègement du protocole

03/02/2022 Par La rédaction
Santé publique
Suivez sur Egora les dernières actualités sur l'épidémie de Covid-19, apparue au mois de décembre 2019 en Chine.

         

Vendredi 4 février 2022

Le nombre de tests hebdomadaires repasse sous la barre des 10 millions  Entre le 24 et le 30 janvier 2022, près de 9,3 millions de tests RT-PCR et antigéniques ont été validés, contre près de 10,7 millions la semaine précédente, indique la Direction des statistiques (Drees) dans un communiqué. Après neuf semaines de hausse ininterrompue depuis les vacances de la Toussaint et "le début de la cinquième vague" épidémique, et avec un nouveau pic quotidien de 2,28 millions de tests atteint le 10 janvier, le volume de tests amorce "une décrue depuis deux semaines, en particulier chez les moins de 66 ans".
  Les contaminations continuent de baisser 32.852 patients sont actuellement à l'hôpital avec un diagnostic Covid (dont 3.091 admissions ces dernières 24 heures) contre 32.720 mercredi et 30.982 il y a une semaine, selon Santé publique France. Les services de soins critiques accueillaient pour leur part 3.643 patients (dont 310 admissions) contre 3.700 mercredi et 3.694 il y a une semaine. Le nombre de nouveaux cas s'établissait à 274.352 contre 315.363 la veille. En moyenne sur sept jours, 289.245 cas quotidiens ont été enregistrés, une nette baisse par rapport aux 360.386 enregistrés il y a une semaine, semblant confirmer que le pic des contaminations est passé. Par ailleurs, le nombre de décès depuis le début de l'épidémie, il y a quasiment deux ans, s'élève désormais à 131.852 personnes. Selon les comptages des dernières 24 heures, 280 personnes sont mortes à l'hôpital avec un diagnostic Covid (contre 277 la veille).
  Blanquer confirme une amélioration de la situation à l'école Les contaminations et fermetures de classes restent à un niveau élevé mais marquent une "petite tendance baissière" qui "nous met dans une forme de confiance vers une normalisation", a déclaré Jean-Michel Blanquer sur Sud Radio. Actuellement 16.836 classes sont fermées, contre plus de 20.000 la semaine dernière, et 410.000 cas de Covid ont été recensés chez les élèves sur 7 jours cumulés (570.000 contaminations la semaine dernière), a-t-il détaillé. Même tendance à la baisse chez les personnels, avec 26.798 contaminations, soit 2,23% des personnels (35.000 il y a une semaine). Cette "perspective de baisse nous conduit à penser à un allègement" du protocole sanitaire après les vacances d'hiver qui démarrent samedi (dans la zone B) et s'achèvent le 7 mars (zone C). Les décisions pourraient être annoncées après une réunion mardi avec les syndicats et les autorités sanitaire, a-t-il ajouté, sans préciser la nature des mesures. Interrogé sur la fin du port du masque dans les classes, il a estimé qu'on "n'en pas là" même si c'est "désirable". "Est-ce qu'on sera en mesure de le faire dès le retour des vacances de février ? Je n'en suis vraiment pas sûr", a-t-il commenté...

Jeudi 3 février 2022

  Le nombre d'hospitalisations reste stable, tandis que les contaminations sont en baisse Mercredi soir, 32.720 patients étaient hospitalisées avec un diagnostic de Covid (dont 3.230 admissions ces dernières 24 heures), d'après le dernier bilan de Santé publique France, contre 32.894 mardi et 30.624 il y a une semaine. D'après le ministre de la Santé, un "malade sur trois" parmi eux est en fait hospitalisé pour un autre motif que le Covid. Les services de soins critiques accueillaient pour leur part 3.700 patients (dont 366 admissions) contre 3.751 mardi et 3.712 il y a une semaine. Le nombre de nouveaux cas s'établissait à 315.363. En moyenne sur sept jours, 306.076 cas ont été enregistrés contre 365.130 il y a une semaine, semblant confirmer que le pic des contaminations est passé.   Le "pire est derrière nous", selon Véran, qui annonce un assouplissement du pass vaccinal "Le pire est derrière nous", a assuré le ministre de la Santé, interviewé mercredi sur BFMTV. "A l'échelle du pays, on a dépassé le pic de contaminations (...) On est en train d'arriver au pic d'hospitalisations", a déclaré Olivier Véran. "On a fait le plus dur dans cette vague." De quoi envisager une levée du pass vaccinal avant la date butoir du 31 juillet. "Quand on aura vidé les réanimations, et rendu la place aux malades qui relèvent normalement de la réa, qu'il n'y aura plus de soins reprogrammés dans notre pays, et s'il n'y a pas de nouveaux variants en circulation à ce moment-là, l'utilité du pass vaccinal sera totalement discutable. Et nous pourrons le retirer", a-t-il détaillé. Le ministre de la Santé a par ailleurs annoncé un assouplissement des conditions d'obtention du pass vaccinal. "Les scientifiques nous disent que pour bénéficier du pass, il faut qu'on ait été exposé au moins trois fois, que notre système immunitaire ait été ciblé au moins trois fois", a-t-il dit. "Cette stimulation peut être une injection ou une infection" et "au minimum il faut avoir reçu une dose de vaccin". Ainsi, "vous conserverez le bénéfice du pass vaccinal" si "vous avez eu une injection et deux infections, ou deux injections et une infection (que cette dernière ait eu lieu avant les injections, entre les deux injections ou après), ou trois injections", a déclaré Olivier Véran.   La France lève des restrictions Depuis mercredi, le port du masque n'est plus obligatoire en extérieur, les jauges dans les lieux recevant du public assis (stades, établissements culturels...) sont abandonnées et le télétravail n'est plus imposé mais seulement recommandé. Dans deux semaines, le 16 février, ce sont les discothèques, fermées depuis le 10 décembre, qui pourront rouvrir et les concerts debout seront à nouveau autorisés. La consommation au comptoir sera également possible dans les bars. Tout comme la consommation dans les stades, les cinémas et les transports. Le Gouvernement annoncera la semaine prochaine une adaptation du protocole sanitaire dans les écoles pour la rentrée des vacances de février, après concertation avec les syndicats et les associations de parents d'élèves, a indiqué mercredi son porte-parole Gabriel Attal.   Martinique et Guadeloupe : entrée en vigueur du pass vaccinal à compter du 7 mars Le pass vaccinal va entrer en vigueur en Martinique et en Guadeloupe à compter du 7 mars, soit plusieurs semaines après sa mise en place dans l'Hexagone où il est obligatoire depuis le 24 janvier pour certaines activités, ont annoncé les préfectures. Sa mise en place se fera en deux temps. En Martinique, dès le 7 mars, le pass sera nécessaire pour les établissements ou événements en lien avec une activité culturelle ou de restauration ; le 14 mars, il sera étendu aux établissements ou événements en lien avec une activité sportive. En Guadeloupe, seuls les lieux culturels, séminaires ou salons professionnels seront concernés le 7 mars ; le pass sera élargi au reste des établissements recevant du public, notamment aux événements sportifs, à l'hôtellerie et à la restauration, à compter du 21 mars.   Le Gouvernement déclare l'état d'urgence sanitaire en Nouvelle-Calédonie L'état d'urgence sanitaire, qui inclut des mesures d'interdiction de déplacement hors du domicile, a été déclaré mercredi en Nouvelle-Calédonie, a annoncé le Gouvernement, faisant valoir que l'épidémie de Covid-19 "y constitue une catastrophe sanitaire". L'archipel du Pacifique-Sud aux 270.000 habitants, longtemps épargné, est frappé depuis janvier, avec le variant Omicron, par une deuxième vague de contaminations au coronavirus. Au 1er février, le taux d'incidence mesuré sur les sept derniers jours glissants était de 1.468 cas pour 100.000 habitants, en hausse sur cette période de 40%. Le nombre de personnes hospitalisées a augmenté avec 26 personnes hospitalisées mardi.  

         

Mercredi 2 février 2022

  Les hospitalisations ne baissent pas 32.894 patients sont actuellement à l'hôpital avec un diagnostic Covid (contre 30.189 il y a sept jours et 32.374 lundi), selon Santé publique France. Les services de soins critiques accueillaient pour leur part 3.751 patients, soit un peu plus que la veille (3.700), et un peu plus que mardi dernier (3.741 patients). En revanche, le nombre de nouveaux cas s'établissait à 416.896, contre 501.635 nouveaux cas il y a une semaine. En moyenne sur sept jours, 322.256 cas ont été enregistrés (contre 366.179 il y a une semaine), semblant confirmer un début de décrue. Le nombre de décès depuis le début de l'épidémie était mardi de 131.312 personnes, 382 seraient décédées à l'hôpital ces dernières 24 heures.
  Pfizer demande l’autorisation de son vaccin pour les enfants de moins de 5 ans aux Etats-Unis Le géant pharmaceutique Pfizer a annoncé hier avoir lancé le processus visant à demander l’autorisation en urgence de son vaccin contre le Covid pour les enfants de six mois à 4 ans aux Etats-Unis. Si l’Agence américaine des médicaments (FDA) l'autorise, 19 millions d’enfants (6% de la population) deviendraient éligibles. Pour ce public jeune, une dose de 3 microgrammes par piqûre a été choisie par Pfizer (contre 30 pour les adultes, et 10 pour les 5-11 ans) afin de limiter les effets secondaires possibles. La demande d'autorisation concerne dans un premier temps une série de deux doses, mais elle devra à terme en comporter trois, ont ajouté Pfizer et BioNTech. Le dépôt des données avait été initié "après une demande" de la FDA, qui souhaitait ne pas perdre de temps. Cette dernière se réunira le 15 février. La demande de Pfizer devrait être entièrement finalisée "dans les prochains jours", selon le géant américain.   9000 pharmacies ont commandé des vaccins pédiatriques 9000 pharmacies sur les 18.500 engagées dans la campagne de vaccination anti-Covid ont commandé des doses de vaccins pédiatriques Pfizer, selon les derniers chiffres du ministère de la Santé, dévoilés ce mardi 1er février...

   

Mardi 1er février 2022

  Bientôt 54 millions de primo-vaccinés contre le Covid en France “80% de la population totale”, soit “53, 9 millions de personnes, même un tout petit peu plus, ont reçu au moins une dose dans notre pays, communique le ministère de la Santé ce mardi 1er février. Normalement, ce soir, on aura passé les 54 millions de primo-vaccinés”. 52,7 millions de Français ont un schéma vaccinal complet, soit 78% de la population totale. A noter qu'au 29 janvier, 241 000 enfants de 5-11 ans avaient reçu au moins une dose de vaccin anti-Covid (soit 4% de la classe d’âge) et 93 000 avaient un schéma vaccinal complet (soit 2% de la classe d’âge). Il restait néanmoins, au 29 janvier, encore 3,4 millions de personnes de 12 ans et plus non vaccinées dans le pays, souligne l’avenue de Ségur. La semaine écoulée, celle du 24 janvier, 1,8 million d’injections ont été réalisées. Parmi celles-ci, l’on compte 116 000 primo-injections (22 000 pour les enfants de 5 à 11 ans et 94 000 pour les 12 ans et plus). Le reste est constitué des rappels. : 1,5 million.  Concernant les rappels : 35, 4 millions de personnes en France ont reçu une dose depuis l’ouverture de la campagne. Au 29 janvier, la couverture en rappel des éligibles était de 84% à 4 mois et de 82% à 3 mois.  Le ministère détaille selon les tranches d’âge : 97% à 4 mois pour les 80 ans et + ; 97% chez les 65-79 ans ; 88% chez les 50-64 ans ; 77% chez les 35-49 ans ; 69% chez les 18-34 ans. 137 000 injections de rappel ont été réalisées depuis une semaine chez les ados de 12-17 ans, soit depuis leur autorisation. Mais en réalité, des rappels chez cette population ont été réalisés avant autorisation : le total s’élève à 413 000. Quant au taux de couverture en rappel des professionnels de santé, il est de 78% en EHPAD, de 87% chez les libéraux, et de 77% dans les établissements de santé, explique le ministère, relayant des données de Santé publique France.

  La France va commencer à lever les contraintes
Fin des jauges, du port du masque en extérieur, du télétravail obligatoire: après d'autres pays européens, la France commence mercredi à lever les restrictions liées au Covid malgré un nombre de contaminations toujours très haut. Le 20 janvier dernier, le Gouvernement avait dégagé un peu l'horizon des Français, bouché par près de deux ans de pandémie, en détaillant un calendrier d'allègement des contraintes pesant sur la vie quotidienne.  A la faveur du nouveau pass vaccinal, qui a remplacé fin janvier l'ancien pass sanitaire, "nous pourrons courant février lever la plupart des restrictions prises pour freiner l'épidémie", avait promis le Premier ministre, Jean Castex. Promesse tenue: l'allègement des contraintes prend effet ce mercredi.  Désormais le port du masque ne sera plus obligatoire en extérieur, les jauges dans les lieux recevant du public assis (stades, établissements culturels...) seront abandonnées et le télétravail ne sera plus obligatoire, mais seulement recommandé.  
Les hospitalisations poursuivent leur hausse
La hausse du nombre de personnes hospitalisées et admises en réanimation en raison du Covid-19 s'est poursuivie lundi, selon les autorités sanitaires.  Quelque 32.374 patients sont actuellement à l'hôpital avec un diagnostic Covid (contre 29.748 il y a sept jours et 31.536 dimanche).  Les services de soins critiques accueillaient pour leur part 3.700 patients, un peu plus que la veille (3.641 patients), mais moins que lundi dernier (3.776). Le nombre de nouveaux cas s'établissait à 82.657: il est toujours moins élevé le lundi en raison du week-end. En moyenne sur sept jours, 334.363 cas ont été enregistrés, selon Santé Publique France (contre 360.912 il y a une semaine), ce qui semble indiquer l'amorce d'un reflux. Le nombre de cas reste toutefois à des niveaux jamais vus avant l'arrivée fin 2021 du variant Omicron, particulièrement contagieux.  Selon les comptages des dernières 24 heures, 348 personnes sont mortes à l'hôpital (contre 127 la veille). Désormais dominant, le variant Omicron provoque des formes moins graves de Covid, ce qui se traduit par des séjours moins longs à l'hôpital et un moindre risque de passage en réanimation.  

Lundi 31 janvier 2022

  L'amorce d'une décrue? D'après le dernier bilan de Santé publique France, publié dimanche soir, 249.448 nouveaux cas ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures. La moyenne sur 7 jours s'élève à 338.052 cas, en légère baisse depuis le milieu de la semaine dernière : le pic a été atteint mardi avec 366.179 cas en moyenne sur les sept jours précédents. Le nombre d'hospitalisations en revanche est en légère hausse : 31 536 patients étaient hospitalisés hier avec un diagnostic de Covid (28 838 le dimanche précédent). Elles restent stables en soins critiques, avec 3641 patients Covid (3760 il y a une semaine).   Le certificat de rétablissement ne sera plus valable que 4 mois La durée du certificat de rétablissement, valable pour le pass vaccinal, sera ramenée à quatre mois, contre six actuellement, à compter du 15 février, a indiqué le ministère de la Santé. Cette décision s'applique à tous les certificats de rétablissement, y compris ceux émis avant le 15 février. Sont concernées les personnes de plus de 18 ans et un mois. Les adolescents de 16 et 17 ans n'ont pas l'obligation d'effectuer leur dose de rappel pour conserver leur pass vaccinal, même si celle-ci leur est recommandée. Les moins de 16 ans ne sont pas soumis au pass vaccinal.   Rejet de la demande d'autorisation de l'anticorps de la société française Xenothera L'Agence de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a rejeté la demande d'autorisation d'anticorps de synthèse contre le Covid-19 produits par la société française Xenothera, faute d'"intérêt thérapeutique" prouvé à ce stade, a-t-elle indiqué vendredi. La biotech nantaise avait déposé une demande d'accès précoce pour son anticorps polyclonal XAV-19, proposant une indication concernant les patients atteints de Covid au démarrage de la phase d’aggravation respiratoire, entre 6 et 10 jours après le début des symptômes, dont l’état clinique ne nécessite pas une réanimation en urgence. "A ce stade, les données fournies par le laboratoire ne permettent pas de démontrer cliniquement l'intérêt thérapeutique des anticorps polyclonaux" pour cette indication, écrit l'ANSM, selon laquelle il n'est pas prouvé que le rapport bénéfice-risque soit positif. "Des données complémentaires seront nécessaires pour évaluer un intérêt de ce traitement pour les patients atteints de Covid-19 et préciser son profil de tolérance", estime-t-elle.   30 000 opposants au pass vaccinal dans la rue Après l'entrée en vigueur du pass vaccinal le 24 janvier, des manifestations étaient organisées dans plusieurs villes de France, samedi 29. Le ministère de l'Intérieur a estimé à quelque 30.000 le nombre de manifestants sur toute la France, au sein de 162 rassemblements, dont 5300 à Paris.   Le pass vaccinal étendu en Polynésie française à partir du 8 février Le pass vaccinal sera étendu à la Polynésie française à partir du 8 février pour toutes les personnes de 16 ans et plus, selon un arrêté du Haut-commissaire de la République paru au Journal Officiel dans cette collectivité ultra-marine. Ce pass vaccinal viendra remplacer le pass sanitaire exigé pour les déplacements entre Tahiti et les autres archipels polynésiens, les concerts et discothèques, les expositions et foires accueillant plus de 50 exposants, les fêtes foraines de plus de 30 stands, ou encore la plupart des activités et événements culturels, artistiques, dansants et festifs. Le pass sanitaire restera accepté pour les personnes de plus de 12 ans et deux mois pour rendre visite aux personnes hospitalisées ou pour bénéficier de soins dans les établissements de santé et médico-sociaux. Le taux d'incidence s'établit dans cette collectivité à 154 pour 100.000 habitants, mais l'épidémiologiste de la Direction de la Santé locale, Henri-Pierre Mallet, reconnaît "une sous-estimation certaine du fait d'un faible recours au dépistage". Néanmoins, seul un patient est hospitalisé pour Covid-19, alors que le centre hospitalier était saturé cinq mois plus tôt. La Polynésie ne déplore aucun décès du Covid depuis le mois d'octobre. En août et septembre, une vague de variant Delta avait provoqué le décès d'au moins 500 personnes, sur 280.000 habitants, dans une Polynésie peu vaccinée. Depuis, la vaccination a beaucoup progressé mais reste inférieure au taux de métropole : 77,5% des Polynésiens de plus de 12 ans ont un schéma vaccinal complet.   Les Français non vaccinés vivant à l'étranger n'ont plus besoin de motifs impérieux pour rentrer Les Français vivant à l'étranger et non vaccinés ne seront plus obligés de présenter un motif impérieux, un motif de santé urgent ou un motif professionnel (ne pouvant être différé) pour rentrer en France s'ils viennent de pays classés rouge ou orange, a tranché vendredi le Conseil d'Etat. Cette obligation leur avait été imposée en juillet dernier dans un article d'un décret annulé par la plus haute juridiction administrative. "Cette exigence est susceptible (...) de faire durablement obstacle à l'exercice du droit fondamental de rejoindre le territoire national dont tout Français dispose, sans que le bénéfice sanitaire d'une telle mesure soit manifestement de nature à justifier l'atteinte qui est ainsi portée à ce droit", justifie le conseil d'Etat dans sa décision.   Report des épreuves de spécialité du bac en mai "Les épreuves écrites de spécialité du baccalauréat général et technologique, qui devaient se tenir les 14, 15 et 16 mars, sont reportées aux 11, 12 et 13 mai", a indiqué vendredi le ministère dans un communiqué, à l'issue d'une réunion avec les représentants syndicaux. "Le programme des épreuves sera le même que celui fixé pour le mois de mars. Les candidats n'auront donc pas plus de thématiques à réviser, mais uniquement plus de temps pour travailler le programme initial", a détaillé le ministère. Ces épreuves écrites, qui concernent les deux "spécialités" choisies par les lycéens en terminale, sont nées de la réforme du baccalauréat décidée par Jean-Michel Blanquer. Elles comptent pour 32% de la note finale de cet examen.  Elles n'ont encore jamais été organisées, en raison de la crise sanitaire. En 2021 (première année du nouveau bac), ces épreuves avaient été annulées et remplacées par le contrôle continu.

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Mais quelle mentalité de geôlier, que de vouloir imposer toujours plus de contraintes ! Au nom d'une "dette", largement payée, co... Lire plus

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