Ils risquent la suspension s’ils n’effectuent pas leur dose de rappel du vaccin contre le Covid : depuis ce dimanche 30 janvier, l'obligation vaccinale des personnels des secteurs sanitaire et médico-social intègre la dose de rappel (deuxième ou troisième selon les situations). Pourtant, tous n’ont pas encore franchi le pas… Dans les hôpitaux et les cliniques, 68,2% des professionnels de santé ont reçu leur dose de rappel, soit 76,9% des salariés éligibles - en ne tenant pas compte de ceux "récemment infectés" - selon le dernier point épidémiologique de Santé publique France, arrêté à mardi 25 janvier.
Les professionnels libéraux sont les plus en avance : 81,4% ont reçu leur rappel, soit 86,3% des effectifs éligibles. Du côté des Ehpad et des services de soins de longue durée (USLD), 69,4% de rappels vaccinaux ont été effectués, soit 77,8% des soignants.
Des suspensions pas automatiques
Les soignants qui n'ont pas encore complété leur schéma vaccinal ne sont pas pour autant automatiquement suspendus depuis hier. La règle est en effet calquée sur le pass vaccinal, "à savoir l'application du délai de 7 mois" maximum depuis la dernière injection (première ou deuxième dose selon les cas), a rappelé le ministère de la Santé dans une note diffusée début janvier. Ce délai sera réduit à 4 mois à compter du 15 février, sauf pour les personnes bénéficiant d'un certificat de rétablissement du Covid-19, ou de contre-indication à la vaccination.
[avec AFP]
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