Médecins, infirmiers, pharmaciens… L'UFMLS veut qu'ils soient égaux dans la mission vaccinale
Le syndicat de l’union française pour une médecine libre (UFMLS) dénonce dans un communiqué la lenteur de la campagne vaccinale. Il appelle à une réorganisation de cette politique pour que plus d'acteurs de la santé puissent vacciner. Si les retards de la campagne vaccinale française sont "dus à une disponibilité trop faible en matériel vaccinal ainsi qu'à une organisation qui rend l’accès au vaccin difficile pour les patients", le syndicat espère que l'arrivée du vaccin AstraZeneca pourra changer la donne. Mais cela fonctionnera à la seule condition que "la France ose revoir l’organisation de sa politique vaccinale", estime l'UFMLS. "Habituellement les pharmacies ont un stock de vaccins et ont le droit de vacciner. Nous ne trouvons rien à redire, mais souhaitons aller plus loin dans la facilitation de l’accès au vaccin pour tous", écrit le jeune syndicat de médecins. L'UFMLS "demande à ce que tous les cabinets de médecins et d’infirmières soient fournis en un stock vaccinal dès que les quantités de vaccins le permettront, par les grossistes répartiteurs. Ils pourront ainsi délivrer directement le vaccin aux patients qui le désirent".
"Les trois professions du soin auraient pour la vaccination, le même rôle et la même mission" propose le syndicat qui juge que cela ferait gagner du temps et une facilité d'accès aux vaccins pour les patients.
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