Si le nombre de médecins engagés dans une action de développement professionnel continu (DPC) a continué de chuter (-20,7% sur un an) au troisième trimestre 2020, crise sanitaire oblige, l’Agence nationale note un rebond au mois de septembre. Fortement affecté par la crise sanitaire à partir de mars, le DPC a connu une chute considérable du nombre de professionnels de santé inscrits à au moins une action : - 20,7% sur un an, soit 126.325 inscrits. En cause essentiellement : la forte mobilisation des médecins, infirmiers, pharmaciens, etc. dans la lutte contre le Covid-19. Au 30 septembre 2020, les inscriptions effectuées sur le site dédié ont, elles, connu une baisse de 19,8% par rapport à la même période en 2019, soit 195.338 de moins. Toutefois, “elles diminuent moins rapidement que le nombre de professionnels de santé inscrits, car un professionnel s’est inscrit en moyenne à 1,55 action de DPC 2020 alors qu’il s’était inscrit à 1,53 action en 2019”. Près de 85% de ces inscriptions concernent des actions monoprofessionnelles. La suspension des sessions présentielles a également participé à cette baisse, qui a commencé mi-mars, c'est-à-dire au moment du confinement, pour se poursuivre jusqu’en août. Fort heureusement, d’autres professions dont les cabinets étaient fermés, comme les chirurgiens-dentistes et masseurs-kinésithérapeutes, se sont inscrites à des actions non présentielles (devenues majoritaires), sans quoi “la baisse aurait été plus importante”, note l’Agence nationale du DPC.
Rebond en septembre Un léger rebond a cependant été constaté au mois de septembre, durant lequel “le nombre de professionnels de santé engagés” a été “le plus élevé de l’année 2020” (près de 24.000). Autre point positif : le nombre de comptes ouverts par des professionnels de santé éligibles au financement de l’Agence nationale du DPC a augmenté de 7,6% sur un an, progressant de 1,5% (+ 5.703 nouveaux inscrits) entre fin juin et fin septembre. Au total, au 30 septembre 2020, il s’établit à 390.292. 29,6% des comptes ont été créés par des infirmiers, 28,3% par des médecins, 15,5% par des masseurs-kinésithérapeutes et 8,4% par des pharmaciens. Et 88,6% de ces comptes comptabilisent au moins une inscription depuis 2013.
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