Il est de plus en plus tentant de se rendre sur Internet après l’apparition de symptômes inconnus pour trouver leur cause et origine. D’après une étude publiée dans le journal spécialisé Medical Journal of Australia, les chercheurs de l’université Edith Cowan ont démontré, après l’analyse de 36 sites internationaux (Google, Yahoo, Ask, Bing…), que pour des personnes recherchant des diagnostics en ligne, seulement 36% des réponses étaient justes.
Dans près de deux tiers des cas, les sites de santé ne parvenaient pas à trouver le bon diagnostic. Et les fois où le résultat est le bon, relate Sciences et Avenir, “le degré d’urgence pour consulter un professionnel de santé n’est fiable qu’une fois sur deux”. Les chercheurs notent également que chaque minute sur Google, 70.000 recherches sur la santé sont effectuées.
Ce sont les urgences médicales qui ont le meilleur taux de “bons” diagnostics : Dans le cas de situations nécessitant une consultation en urgence, les avis sur les sites Internet correspondent à la bonne démarche dans 60% des cas. Un pourcentage qui chute à 30 à 40% pour les symptômes “non-urgents”.
En octobre, une étude française réalisée par 360 Medics et relayée par Le Parisien montrait également que pour les personnes s'autodiagnostiquant sur Internet seules, 9 sur 10 seraient dans l’erreur. D’après un sondage Ifop daté de 2013, 74% des Français procèdent à des recherches sur des sites d’informations sans présenter de symptômes.
[avec Sciences et Avenir]
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