Amiante à l'hôpital Henri Mondor : le personnel exerce son droit de retrait
De l'amiante a été découverte en novembre dernier au sein de l'Unité pharmaceutique des dispositifs médicaux stériles (UPDMS) de l'hôpital Henri-Mondor. L’ensemble du personnel de cette unité a exercé son droit de retrait quatre jours entre le 20 et le 24 décembre. Des travaux de désamiantage vont être effectués.
Des analyses réalisées en novembre dernier ont révélé la présence d'amiante dans l'enveloppe calorifuge d'un tuyau d'eau. "Celle-ci, fortement dégradée, laisse deviner une exposition à l'amiante des personnels", précise au Parisien un membre du syndicat Sud Santé. Les élu(e)s du CHSCT ont donc déclenché une notification de "danger grave et imminent" (DGI). Devant la nonchalance de la direction, le personnel a exercé pendant 4 jours son droit de retrait. Finalement la direction a fait effectuer de nouvelles analyses qui "ont montré l'absence totale d'amiante dans l'air au sein du service de l'UPDMS, affirme la direction de l'hôpital. Ces résultats ont été communiqués aux membres du CHSCT ce lundi". Enfin rassuré, le personnel de l'UPDMS a repris le travail. Des travaux devraient débuter en cette fin d'année et la partie amiantée devrait être retirée d'ici deux mois. [Avec leparisien.fr]
La sélection de la rédaction
Les complémentaires santé doivent-elles arrêter de rembourser l'ostéopathie ?
Stéphanie Beaujouan
Non
Je vois beaucoup d'agressivité et de contre vérités dans les réponses pour une pratique qui existe depuis 1,5 siècle . La formatio... Lire plus