Après le choix des internes de Paris et de l'Association nationale des étudiants en médecine (Anemf) de participer à la mobilisation du 14 novembre, la position de l’Intersyndicale nationale des internes (Isni) se faisait attendre. C'est désormais chose faite.
Lors de son assemblée générale du 30 octobre, l'organisation a déclaré qu'elle soutenait le mouvement de grève, initié par le collectif Inter-Hôpitaux, pour obtenir un plan d'urgence pour l'hôpital public.
Dans un communiqué, l'Isni a également fait part de plusieurs revendications. Elle souhaite notamment une place de "décisionnaire" sur les modalités de formation des internes, "que ce soit sur la construction de la réforme de leurs études, mais aussi sur les décisions de financement des formations impactées par la loi santé". Un amendement interdit en effet aux industriels d'offrir tout avantage, comme la prise en charge de l'hébergement pour un congrès, aux étudiants en santé.
L'intersyndicale demande également une véritable politique de prévention auprès des salariés les plus précaires ou encore une revalorisation des rémunérations.
"Si ces revendications ne trouvent pas satisfaction, les internes se réservent le droit et le devoir de rentrer en grève", a indiqué l'Isni.
Ainsi, l’Intersyndicale nationale des internes invite ses syndicats locaux à une assemblée générale le 7 novembre pour se prononcer sur une grève nationale des internes totale et illimitée à partir du 10 décembre.
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