"Notre collègue avait, à de nombreuses reprises, verbalisé son sentiment d’insécurité et sa peur d’aller travailler dans (son) service", écrivent des élus du Syndicat Sud dans une lettre adressée à la direction, citée par Le Télégramme. Mercredi matin, cet agent a mis fin à ses jours à son domicile, 20 minutes avant sa prise de poste.
"Même si cet acte irrémédiable revêt un caractère polymorphe, les membres du CHSCT ne peuvent écarter la relation avec les conditions de travail imposées", alerte le syndicat. D'autant que ce suicide est le deuxième en trois mois à l'hôpital. Et il s’est "produit une nouvelle fois avant de venir travailler".
Selon la directrice, "il n'y a eu aucun signal d'alerte". "L’agent travaillait dans ce service depuis plus d’un an, à sa demande. Un suicide est un acte plurifactoriel", souligne Ariane Bénard-Duval, pour laquelle il n'y a pas davantage de lien établi avec le travail dans le cas du suicide survenu cet été.
Une cellule d'accompagnement psychologique pour le personnel a été mise en place.
[Avec letelegramme.fr]
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