Alors que de plus en plus de médecins généralistes peinent à trouver leurs remplaçants au moment de partir en retraite, la médecine générale semble avoir le vent en poupe aux ECN. Avec plus d’une cinquantaine de postes pourvus parmi les 1 000 premiers au classement, elle se hisse dans le “top 5” juste devant la dermatologie, l’oncologie et la neurologie. La médecine générale fait même deux fois mieux cette année que l’an dernier : elle ne s’était classée que 11ème parmi les choix des 1 000 premiers en 2018. Autre nouvelle positive : en terme de postes pourvus, la spécialité, qui était arrivée en dernière position l’an dernier, se classe 36/40 et remonte donc de quatre places.
Choix des 1000 premiers (hors CESP): pas de changement sur le "podium". Seuls 4 postes ont été pris en médecine d'urgence. 4 spécialités encore non choisies: allergologie, biologie médicale, chirurgie orale, médecine du travail #ECNi2019 pic.twitter.com/2gqMzg6h5h
— MrFDA (@MrFDA69) September 4, 2019
Des internes passionnés Il faut dire que la médecine générale a bénéficié d’une bonne exposition ces derniers mois. Des carabins et jeunes internes populaires sur les réseaux sociaux n’ont pas hésité à monter au front pour défendre leur spécialité Avec plus de 40 000 abonnés sur sa chaîne Youtube, Dr Mus a largement fait la promotion de la médecine générale, la qualifiant même de “spécialité” de ses rêves” dans une interview accordée à Egora cet été. Idem du côté la page Facebook “Et ça se dit médecin”, suivie par près de 156 000 personnes et animée par un interne en médecine générale de 25 ans qui ne se voyait pas “choisir une autre spécialité que la médecine générale”. Plus récemment, c’est l’ancienne miss France, Marine Loprhelin qui s’est associée aux deux influenceurs dans une vidéo d’une vingtaine de minutes, pour répondre à une série de questions et “détruire les clichés” associés à la profession. Une vidéo visionnée près de… 90 000 fois en quelques jours ! Le mauvais classement de la médecine d’urgence Symptôme de la crise que traversent actuellement les services d’urgences en France, la médecine d'urgence termine au bas du classement de choix des 1000 premiers aux ECN, avec moins de 0,1 % des postes pourvus.
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