La toiture de Notre-Dame contenait plusieurs centaines de tonnes de plomb, qui ont fondu lors de l'incendie de la cathédrale. Le site est donc lourdement contaminé, a révélé Mediapart en début de mois, avec des concentrations allant de 10 à 740 fois les seuils réglementaires à l'intérieur de l'église, jusqu'à 500 fois sur le parvis, et de 2 à 800 fois en proximité immédiate du site. Des niveaux de pollution hors norme, même si l'ARS Île-de-France s'est employée à rassurer sur le niveau de risque encouru par les riverains. Dans un communiqué en date du 25 juillet, la préfecture d'Île-de-France a annoncé la fermeture du chantier le soir-même "jusqu’à l’installation pérenne de mesures de décontamination au plomb pour les salariés". "J'ai souhaité ralentir le rythme (...) pour permettre de bien mettre à plat, conformément aux demandes de l'inspection du travail, des règles claires que puissent s'approprier toutes les entreprises et les compagnons qui vont intervenir dans les mois qui viennent", a expliqué le préfet Michel Cadot en conférence de presse, cité par l'AFP.
Le rapport de l'inspection du travail, rendu le 23 juillet, "conclut que les installations de décontamination sont sous-dimensionnées et que les règles sont insuffisamment respectées sur le chantier", précise la préfecture. L'interruption, qui devrait durer "quelques jours" d'après le préfet de Paris, sera mise à profit pour en œuvre des "règlements de fonctionnement" et former le personnel à la prévention des risques. Le chantier en est encore en phase de sécurisation, face aux risques d'éboulement et d'effondrement des structures. Il est appelé à se prolonger et s'intensifier au fil des mois. [Avec AFP]
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