Condamné pour harcèlement sexuel, l'ex-chef de service du CHU d'Angers fait appel
Expert reconnu dans le traitement focal du cancer de la prostate, le PU-PH a été suspendu de ses fonctions de chef de service le 1er août 2018 à la suite d'un signalement, mais il continue d'exercer au CHU d'Angers. Il est accusé par une secrétaire d'avoir récupérer ses coordonnées dans son dossier médical. Suite à quoi il aurait multiplié les SMS, les invitations et les cadeaux (chocolats, bonbons, DVD du film A bras ouverts, ainsi qu’une somme de 200 euros en liquide). Jeudi 18 juillet, le tribunal correctionnel d'Angers a relaxé le médecin des faits de harcèlement sexuel sur la plus grande partie de la période pour laquelle il était poursuivi (de juin 2015 à août 2017), mais l'a reconnu coupable de ceux commis entre le 2 août 2017 et le 16 mai 2018. Il a également été condamné pour détournement de la finalité du traitement des données d'un dossier médical. Le chirurgien urologue a écopé de 15 000 euros d'amende ; il devra en outre verser 3000 euros à la victime au titre du préjudice moral. Furieux, le médecin de confession musulmane dénonce "une fatwa de la justice française, qui ne joue pas son rôle, celui de faire du droit". "Je ne l’ai jamais touchée et il n’y a jamais eu de message à caractère sexuel. Proposer à une femme d’aller au Louvre, ce n’est pas sexuel !", se défend-t-il. Le médecin a lui-même porté plainte pour consultation illégale de son dossier médical. Et il a fait appel de sa condamnation. [Avec AFP et LeMonde.fr]
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