La loi de santé a acté le principe d'un statut unique des praticiens hospitaliers et la disparition du concours associé. Le nouveau statut, en cours de discussion, doit permettre un exercice mixte public-privé, afin d'améliorer l'attractivité de l'hôpital et favoriser la coordination ville-hôpital, notamment dans les futurs hôpitaux de proximité. C'est dans ce cadre que le syndicat Jeunes médecins (ex-ISNCCA, chefs de clinique et assistants, environ 1000 adhérents) exige, dans un communiqué, la disparition du statut d'assistant des hôpitaux, qui servait de passerelle vers le secteur 2. Dénonçant un statut "indigent" qui "ne respecte pas l'engagement total des jeunes médecins au sein des hôpitaux", le syndicat s'insurge que les assistants soient payés "7,23 euros net de l’heure, soit moins que le SMIC horaire, à Bac + 10". (En comptant les primes, les assistants spécialistes des hôpitaux gagnent 43 000 euros brut par an durant leurs deux premières années d'exercice, soit environ 3000 euros net par mois.) Quid de l'accès au secteur 2 si l'assistanat venait à disparaître ? Aucun problème pour le syndicat, qui réclame l'accès de droit au secteur 2 "pour tous les praticiens hospitaliers nommés à titre permanent". Il réclame également un début de carrière de PH à l'échelon 6 (milieu de carrière), ce qui correspond à une rémunération d'environ 5000 euros brut par mois.
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